Le CN Sarreguemines chez Bol d'Air

Au sein de ce groupe de sportives, se trouvait Aurélie et Élodie deux nageuses au palmarès déjà bien garni (voir actualité site Bol d’Air ici)

Nager à un tel niveau de compétition demande un entrainement régulier et intensif. Pour Aurélie Muller et Élodie Creusot c’est donc 6h de natation par jour, pour un total d’environ 4000 km  par an parcouru en bassin et/ou en eau libre.

Pour Aurélie Muller, qui est spécialisée en eau libre, la situation est légèrement différente. Imaginez-vous être absent de chez vous 175 jours par an, à nager dans les eaux les plus chaudes du monde (Australie, Mexique, Nouvelle-Calédonie,…). Cela pourrait laisser certains d’entre vous rêveur…d’autres moins!!

Aurélie avant la course!!

Mais Aurélie cultive la passion du voyage et des nombreuses rencontres qu’elle a l’occasion de faire au cour de ses périples. Rencontres sur le plan humain aussi bien que sur le plan animal… Explication: Olivier Antoine, son entraineur, qui l’accompagne dans tous ces voyages témoigne:  » Le groupe (de nageuses), s’entraine en pleine mer depuis 2 bonnes heures et tout d’un coup toutes s’arrêtent…la raison est simple et belle: un groupe de dauphins est venu jouer avec les filles, ce qui leur a laissé à toutes un souvenir inoubliable!! »

Nager en eau libre, c’est donc être en contact permanent avec la nature. Certains habitants des océans sont inoffensifs (comme les dauphins) d’autres moins. C’est pourquoi nous dit Olivier « lors d’épreuves en Australie, tous les nageurs étaient suivis par des hélicoptères transportant des snipers pour protéger les concurrentes d’éventuelles attaques de requin […] au Mexique, le même système fut utilisé pour protéger les sportifs des alligators présents dans le canyon ».

Voilà donc la natation vue d’un nouvel angle, en eau libre on ne nage pas en comptant les carrelages  de la piscine (comme le sous-entend la caricature du nageur en bassin) mais en comptant les poissons, les dauphins, les requins, les alligators… que de courage mesdemoiselles!!

Pour nous plonger un peu plus dans cette pratique hors-norme, Olivier nous a également décrit une journée de stage eau libre comme en fait Aurélie chaque année.

Aurélie en pleine course!!

Lieu: île de La Réunion ou Nouvelle-Calédonie.

Durée: 3 semaines de stage.

Journée type: 6h-9h, 10km de nage en pleine mer

9h-10h, musculation

10h-15h, repos et repas

15h-17h, 5km de nage en mer

17h…, 5km de nage en bassin puis repos, repas et nuit réparatrice.

Au total donc 20km de nage par jour, ce qui est impressionnant n’est-ce pas ?

Bien entendu pour récupérer de ces longues séances d’entrainement les filles ont droit à des journées de détente bien méritées.

Et chez Bol d’Air??

Habituellement les filles nagent 6h par jour en plus de leurs études et de leur vie privée, ce qui fait des journées bien remplies. Chez Bol d’Air, elles ont nagé « que » 2h par jour à la piscine de La Bresse, simplement pour ne pas perdre le rythme. Peu de temps dans les bassins donc, ce qui leur a permis de faire du Fantasticable, du saut en élastique et du parc  des aventuriers. De nouvelles sensations pour ces filles qui évoluent plus souvent entre eau et terre qu’entre ciel et terre…

Un peu de détente pour les futures championnes !

Un séjour dans les Vosges avant de repartir aux quatre coins du monde pour de nouveaux exploits aquatiques.

Que ce soit en bassin ou en eau libre nous leur souhaitons de voir un jour, leur rêve de médaille se concrétiser.

Notre précédente actualité sur le sujet :

Actualité sur le stage du Club Nautique de Sarreguemines chez Bol d’Air

Et pour mieux connaître le Club Nautique de Sarrguemines, rendez-vous sur le site officiel !